Plusieurs centaines de corps sont confiés à la science chaque année en Belgique. Un chiffre constant mais les universités continuent à être demandeuses. L’apprentissage des étudiants sur de véritables corps reste privilégié en Fédération Wallonie Bruxelles avec le recours aux technologies numériques en compléments.
79 corps ont été confiés à l’UCLouvain en 2022. Un chiffre en légère augmentation après une année difficile suite au Covid-19. L’université accepte généralement tous les corps à condition que les démarches administratives soient en règle et que l’état du corps le permet : « En général, deux tiers des corps sont destinés à l’apprentissage des étudiants en médecine, en dentisterie ou en kinésithérapie par exemple, explique Catherine Behets, professeure d’anatomie à l’UCLouvain et responsable du don de corps. C’est d’ailleurs intéressant d’avoir différentes morphologies pour que les étudiants puissent se rendre compte de la versatilité corporelle des différents patients qu’ils auront plus tard« . Dans certains cas par contre, même si tout est en ordre au niveau administratif, la volonté du défunt ne peut pas être respectée : si le corps a subi des traumas ou des interventions chirurgicales empêchant l’embaumement ou encore en cas de risque de contagion par une pathologie. Parfois aussi, certaines universités sont simplement saturées comme à l’Université de Namur qui nécessite moins de corps car le cursus ne comprend que les 3 années de baccalauréat avant que les étudiants n’aillent continuer leurs études ailleurs.
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