Initiative. À 24 ans, cette jeune clerc de notaire rencontre chaque semaine des familles endeuillées par la perte d’un être cher. Une épreuve difficile à laquelle vient se rajouter une souffrance supplémentaire : celle de n’avoir pas toujours respecté les dernières volontés funéraires des défunts.
Si la mort fait partie intégrante de la vie, elle reste un tabou puissant dans notre société. Parce qu’elle fait peur, nous évitons d’aborder le sujet en famille, auprès de nos proches et de nos amis. Preuve de ce malaise, même confrontés à la mort, nous avons souvent du mal à trouver les mots pour en parler.
Une réalité que connaît bien Manon Deschamps. À 24 ans, la jeune femme est clerc de notaire dans une étude du centre-ville de Toulouse (Haute-Garonne). En charge des successions, « je me suis trop souvent retrouvée le témoin impuissant de tensions entre membres d’une même famille quant aux dernières volontés d’un de leurs proches », explique l’intéressée. Et de développer :
Aujourd’hui ces dernières volontés, qui peuvent porter sur l’organisation des obsèques, sur ce qu’il adviendra du corps ou encore des directives à l’attention du corps médical sont la plupart du temps inscrites dans des testaments. Or, ces derniers ne sont ouverts et leurs contenus révélés qu’après les obsèques. Du coup, les proches et la famille du défunt ne respectent pas toujours ces volontés par méconnaissance. »
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Lire l’article complet du 14 Novembre 2023 publié par : https://gazette-du-midi.fr/au-sommaire/informations-juridiques/a-toulouse-manon-deschamps-plaide-pour-la-creation-d-un-registre-national-des